Paris et sa région rassemblent un trésor exceptionnel !
Expositions artistiques de toutes les époques et de toutes les contrées, merveilles de nos musées, bien souvent oubliées, architectures et décors des monuments et des grandes demeures, héritages de l'histoire, pittoresque des quartiers et harmonie des grands paysages d'Ile de France, commentés pour vous, par des conférenciers de talent.
Voici notre programmation pour les prochains mois :
- Auguste Rodin : monument à Balzac, analyse et fortune critique, mercredi 16 octobre à 18h - vidéoconférence
Le « Balzac » de Rodin, l'oeuvre pionnière de la sculpture moderne.
En 1890, Auguste Rodin reçoit commande par la Société des Gens de Lettres d'un monument à la gloire de Balzac. Cette entreprise qui va lui prendre huit ans constitue l'un des événements majeurs de l'histoire de la sculpture moderne et ce pour plusieurs raisons. Tout d'abord parce qu'aucun monument n'avait été encore consacré à l'écrivain depuis sa mort en 1850, ensuite parce que Rodin met en place tout un protocole de travail inédit et enfin parce qu'au Salon de 1898, l'oeuvre du sculpteur provoque un immense scandale.
Conférencier : Philippe PiguetCritique d'art et commissaire d'expositions indépendant, Philippe Piguet est chargé de la programmation en art contemporain de la Chapelle de la Visitation de Thonon-les-Bains (74) depuis 2008.
De 2010 à 2018, il a été le directeur artistique de Drawing Now Paris, le salon du dessin contemporain. Commissaire Général du festival Normandie Impressionniste 2020 & 2024, il collabore régulièrement à la revue (art absolument) depuis 2002.
Si son champ d'étude porte sur une période allant du milieu du XIXe siècle à nos jours, ses centres privilégiés portent sur la période impressionniste - et plus particulièrement sur Claude Monet, dont il est le bel-arrière-petit-fils - et sur l'art contemporain.
- Caillebotte Peindre les hommes, vendredi 18 octobre à 15h30 - visite au Musée d'Orsay
L'exposition prend pour sujet la prédilection de Gustave Caillebotte (1848-1894) pour les figures masculines et les portraits d’hommes, et ambitionne d’interroger la modernité si radicale des chefs-d’œuvre de l’artiste au prisme du nouveau regard que l’histoire de l’art porte sur les masculinités du XIXe siècle.
Dans sa volonté de produire un art vrai et neuf, Caillebotte prend pour sujet son environnement immédiat (le Paris d’Haussmann, les villégiatures des environs de la capitale), les hommes de son entourage (ses frères, les ouvriers travaillant pour sa famille, ses amis régatiers, etc.) et en fin de compte sa propre existence.
Répondant au programme « réaliste », il fait entrer dans la peinture des figures nouvelles comme l’ouvrier urbain, l’homme au balcon, le sportif ou encore l’homme nu dans l’intimité de sa toilette.
Au-delà de sa propre identité, celle de jeune et riche célibataire parisien, Caillebotte porte au cœur de l’impressionnisme et de la modernité une profonde interrogation sur la condition masculine.
L’exposition, composée d’environ 70 œuvres, réunit les plus importants tableaux de figures de Caillebotte.
- Les Américains et la photographie - 1, mercredi 6 novembre à 18h - vidéoconférence
Les Américains auraient-ils inventé la photographie ?
Le procédé, certainement pas, mais quid de son utilisation ?
Nous entamons ici un cycle de trois vidéoconférences qui nous présenteront un vaste panorama historique des grands photographes américains et de leurs thèmes favoris.
Séance 1 :
Entre Témoignage et Beaux-arts : émergence de la photographie américaine.
Pratiquée aux Etats-Unis dès l'origine, la photographie y connaît pourtant une évolution particulière à partir du tournant du XXème siècle.
Se développent en effet en Amérique du Nord, à côté d'une riche pratique paysagiste liée à la conquête de « l'Ouest » (Timothy O'Sullivan, Carleton Watkins, William Henry Jackson...), d'une part une photographie urbaine de documentation sociale particulièrement active (Jacob Riis, Lewis Hine) et d'autre part une affirmation d'autonomie, contre la peinture, sous la houlette d'artistes tels que Alfred Stieglitz.
C'est entre la dernière décennie du XIXème siècle et les années 1920 que s'émancipe aux Etats-Unis la photographie entre ces deux pôles, témoignages et beaux-arts, qui sont plus complémentaires que concurrents et qui vont l'établir comme le médium de la modernité.
Conférencier : Jean Kempf
Professeur émérite de civilisation et histoire des Etats-Unis à l'Université Lumière Lyon 2
Professeur invité d'histoire de l'art à l'Université du Wyoming (Etats- Unis)
Fondateur et membre du Comité scientifique de la revue TransAtlantica
Directeur de recherches au CNRS-New-York (Etats-Unis) 2012-2014
Photographe
- Le Surréalisme, le centenaire, vendredi 8 novembre à 11h45
visite guidée au Centre Pompidou, par Valérie Salessy, conférencière diplômée en histoire de l'art
Conçue à la façon d’un labyrinthe, l’exposition « Surréalisme » est une plongée inédite dans l’exceptionnelle effervescence créative du mouvement surréaliste, né en 1924 avec la publication du Manifeste fondateur d'André Breton.
Associant peintures, dessins, films, photographies et documents littéraires, l’exposition présente les œuvres des artistes emblématiques du mouvement (Salvador Dalí, René Magritte, Giorgio de Chirico, Max Ernst, Joan Miró) mais aussi celles des surréalistes femmes (parmi lesquelles Leonora Carrington, Ithell Colquhoun, Dora Maar).
À la fois chronologique et thématique, le parcours est rythmé par 14 chapitres évoquant les figures littéraires ayant inspiré le mouvement (Lautréamont, Lewis Carroll, Sade...) et les principes poétiques qui structurent son imaginaire (l'artiste-médium, le rêve, la pierre philosophale, la forêt...).
Au cœur de l’exposition, un « tambour » central abritant le manuscrit original du Manifeste, prêt exceptionnel de la Bibliothèque nationale de France.
Une projection multimédia accompagne la découverte de ce document unique, éclairant sa genèse et son sens. - Les toponymes français aux Etats-Unis, mercredi 20 novembre à 18h
Conférence d'Anthony Lacoudre suivie d'un cocktail, au Cercle France-Amériques
L'histoire de la France en Amérique débute en 1524 avec le voyage de Verrazano pour s'achever en 1803 avec la cession de la Louisiane par Napoléon Bonaparte. Largement oubliée en France ,cette histoire reste bien vivante aux Etats-Unis, grâce aux toponymes français partout présents
Comme chacun sait, des Etats, comme la Louisiane, le Maine ou le Vermont, des capitales d'Etats, comme Juneau (Alaska) ou Pierre (South Dakota) et des grandes villes américaines, comme Baton Rouge, Des Moines, Detroit, ou New Orleans portent des noms français.
Mais ce phénomène s'étend bien au-delà de ces endroits connus. En effet, des centaines de bourgs et villages à travers l'ensemble des Etats- Unis, des comtés, massifs forestiers, parcs nationaux, rivières et lacs, îles et montagnes portent également des noms venus de France.
Qui pourrait imaginer un instant, par exemple, qu'une bourgade du Wisconsin s'appelle Prairie du Chien ? Sans oublier Havre de Grace, dans le Maryland, Lac qui Parle Lake ou Pomme de Terre River dans le Minnesota, Marais des Cygnes dans le Missouri, Grand Teton dans le Wyoming, Cache la Poudre River dans le Colorado ou encore l'université Notre-Dame du Lac dans l'Indiana ?
De même, nombreux sont les lieux aux Etats-Unis rendant hommage aux rois de France (Louisville, Saint Louis) et aux grands explorateurs français et dirigeants de la Nouvelle France, comme Cadillac, Champlain, La Salle, Montcalm, ,...
Conférencier : Anthony Lacoudre
Anthony Lacoudre est avocat international, installé à New York depuis 2004 , contributeur régulier du magazine France-Amérique et auteur du livre "L'Incroyable Histoire des Mots Français en Anglais" (2015 - Ed. Walworth Publishing).
Anthony a 6 enfants (franco - américains) qui ont l'unique privilège d'avoir un membre de la famille de leur père (Louis de La Couldre) et un membre de la famille de leur mère (Georges Pleville Le Peley) qui ont participé à la révolution américaine, tous deux membres de l'ordre de Cincinnati fondé par George Washington.
Modalités d'inscription :
Il a été décidé avec F.A. de simplifier et d'accélérer les modalités d'inscription, sans passer par le site du GPX qui continuera bien sûr à assurer la publicité de ces manifestations.
Les personnes intéressées s'inscrivent directement sur le site de France- Amériques / cliquer sur événements / événements à venir / sélectionner la conférence à laquelle vous voulez vous inscrire et remplir le bulletin en ligne.
Pour bénéficier du tarif membre (25 Euros), indiquer à la ligne « fonction »: " membre GPX ".
Les transactions passent par le site Paypal, mais il n'est pas nécessaire d'avoir un compte pour régler sa participation. Au moment du règlement, il est proposé de régler avec une carte bancaire sans avoir de compte.
Il n'y a pas besoin de justificatif, les noms sont pointés à l'entrée.
Pour cette visite, lorsque vous vous inscrivez, merci d'envoyer un texto à Yvon Raak (0608183924) afin qu'il garde une visibilité sur le nombre d'inscrits.
- Sagrada Familia, mercredi 27 novembre à 18h, vidéoconférence de Frédéric DronneCycle « une oeuvre à la loupe »
Rappel : ce cycle nous permet de découvrir des chefs d'oeuvre de l'art comme nous ne les avons jamais vus. Grâce à des images en très haute définition, nous découvrons les secrets d'une oeuvre et d'un artiste. Après un cycle consacré à la peinture, nous abordons un nouveau domaine prestigieux : les oeuvres architecturales.
L’œuvre la plus célèbre du fantasque architecte Gaudi, la basilique de la Sagrada Familia illustre à la fois l’héritage architectural des cathédrales médiévales et l’inventivité d’un génial créateur. Entamé au début des années 1880, le chantier est aujourd’hui largement avancé et permet de découvrir l’imaginaire de son créateur et la continuité d’un des grands chantiers religieux contemporain.
Conférencier : Frédéric Dronne
Conférencier national depuis plus de 25 ans, diplômé de l'école du Louvre, Frédéric Dronne donne des conférences sur la redécouverte de l'art auprès de différents ministères, de collectivités territoriales et d'associations. - Chefs d'oeuvre de la galerie BORGHÈSE, jeudi 28 novembre à 9h40 - visite
Pour son exposition de réouverture après plus d'un an de travaux, le Musée Jacquemart- André présentera une quarantaine de chefs-d'oeuvre de la célèbre Galerie Borghèse à Rome.
Ce partenariat exceptionnel entre les deux institutions vous offrira une occasion unique d'admirer à Paris un ensemble d'oeuvres majeures d'artistes célèbres de la Renaissance et de la période baroque rarement prêtées à l'étranger, du Caravage à Rubens, en passant par Botticelli, Raphaël, Titien, ou encore Véronèse, Antonello da Messina et Bernin
La Villa Borghese Pinciana, qui abrite aujourd'hui la Galerie Borghèse, fut construite entre 1607 et 1616 sur ordre du puissant cardinal Scipion Borghèse (1577-1633), neveu du pape Paul V (1550-1621). S'inspirant des luxueuses villas romaines, Scipion souhaitait consacrer ce palais entouré de jardins à l'exposition de ses collections d'oeuvres antiques et de peintures et sculptures modernes, évoquant un nouvel âge d'or.
Doté d'un goût sûr, d'une insatiable curiosité et d'une extraordinaire capacité à déceler les chefs-d'oeuvre parmi les productions de son temps, Scipion Borghèse complétait sa collection par tous les moyens, légaux ou non. Il s'est ainsi imposé comme l'un des premiers et des plus importants collectionneurs et mécènes de l'histoire de l'art moderne, faisant de la Villa Borghese un véritable musée avant la lettre.
Selon ses dernières volontés, l'ensemble de ses collections et de ses propriétés fut transmis génération après génération sans être dispersé pendant près de deux cents ans, et les héritiers Borghèse poursuivirent l'enrichissement du patrimoine familial.
La famille Borghèse finit par vendre la villa et son musée à l'État italien en 1902.
- Churchill, le peintre - mercredi 4 décembre - vidéoconférence à 18h
Largement reconnu comme le plus grand homme d'État du XXe siècle et le sauveur de la civilisation occidentale, lauréat du prix Nobel , Sir Winston Churchill (1874-1965) a toujours fasciné.
Pourtant, peu de gens savent qu'il était un peintre passionné.
Winston Churchill avait 40 ans lorsqu'il a commencé à peindre - à l'un des moments les plus bas de sa vie. C'était en juin 1915, peu après sa démission forcée du poste de Premier Lord de l'Amirauté à la suite de la désastreuse campagne des Dardanelles. Un dimanche après-midi, sa belle-soeur Lady Gwendoline lui remet un pinceau et des aquarelles appartenant à son jeune neveu.
Dans son essai de 1921 "Painting as a Pastime", Churchill se souvient : "Et c'est alors que la Muse de la Peinture vint à mon secours." La peinture offrait un refuge contre le stress de la politique , et contre ce que Churchill appelait " le chien noir " de la dépression.
De plus, Churchill considérait la peinture comme un terrain d'essai pour des forces de leadership comme l'audace, l'humilité, la prévoyance et la force de la mémoire.
A sa mort, Winston laissait derrière lui plus de 600 tableaux dont certains valent une fortune, comme celui-ci :
Peint en 1943 lors de la conférence de Casablanca entre les alliés, "Tower of the Koutoubia Mosque" a été offert par Churchill à Franklin Roosevelt . La famille de celui-ci le met en vente dans les années 50. En 2011, il est acheté par le couple Angelina Jolie-Brad Pitt puis remis en vente chez Christie's dix ans plus tard, après leur divorce.
Il atteint le prix record de ............ 9 MEuros
Ou encore comme cette nature morte qui représente son whisky préféré et adjugée plus d'un million d'euros après avoir appartenu à la famille de Pamela Harriman, celle qui a "libéré" le bar du Ritz avec Hemingway avant de mourir dans la piscine de cet hôtel :
Une quarantaine d'oeuvres seront présentées, dans leur contexte souvent savoureux, par Yvon Raak qui voue une admiration toute particulière pour le personnage.
- L'Or des Ming, vendredi 13 décembre à 12h - Musée Guimet - visite
Grâce aux prêts du musée des Beaux-Arts de Qujiang (Xi'an, Chine) et à son exceptionnelle collection de vases et de parures, le musée Guimet présente une exposition consacrée à l'orfèvrerie d'or sous la dynastie des Ming (1368-1644).
Un éblouissant témoignage de la splendeur et du raffinement sans pareil de l'orfèvrerie et de l'art du bijou, durant une période aujourd'hui considérée comme l'un des âges d'or de la civilisation chinoise.
Les objets d'or remontant à l'époque Ming sont aujourd'hui très rares. Compte tenu de la valeur du métal précieux dont ils sont faits, nombre d'entre eux ont par la suite été fondus. Ainsi seuls de très rares objets sont parvenus jusqu'à nous, comme en témoignent les pièces de l'exposition, toutes issues de l'exceptionnelle collection du musée des Beaux-Arts de Qujiang.
À travers une scénographie qui révèle le luxe et la délicatesse de chacun des objets présentés, l'exposition invite le visiteur à admirer le faste des élites de l'époque Ming. Au-delà du simple plaisir de la contemplation esthétique, les riches contenus pédagogiques et supports multimédias permettent de découvrir le rôle de l'or sous les Ming et son importance capitale dans la parure des femmes de l'élite.
Les principales techniques mises en oeuvre dans la fabrication des objets en or (fonte, martelage, repoussé, ciselure, sertissage, filigrane et granulation) sont également explicitées .
La question des usages est abordée à travers la reproduction de peintures célèbres qui permettent au visiteur d'observer la façon dont les bijoux étaient portés.
La signification des motifs, porteurs d'une symbolique à la fois officielle et de bon augure est elle aussi expliquée dans le détail.
- Le temps des ruptures stratégiques, mercredi 18 décembre à 18h - vidéoconférence avec l'Amiral Bernard Rogel
L'Amiral Bernard Rogel présentera un état des tendances stratégiques du monde et les conséquences pour notre pays.
Mais, avant cela, il nous racontera, avec humour et profondeur, son expérience unique aux postes les plus prestigieux de la Marine nationale et des Armées françaises.
Sous marinier de formation (il commande à 34 ans son premier vaisseau nucléaire), l'Amiral Bernard Rogel est nommé chef d'état-major de la Marine en 2011.
Le 13 juillet 2016 il est nommé chef de l'état-major particulier du président de la République.
Bernard Rogel est confirmé dans ses fonctions de chef de l'état-major particulier par Emmanuel Macron en 2017, ce qui en fait le seul membre du cabinet de François Hollande reconduit par le nouveau président de la République.
Il quitte ses fonctions le 1er août 2020.